Les gants de pécari

Délicates mais transies par les frimas mordants

Vos mains nues engourdies en appellent à vos gants.

La main façonne, dessine, écrit, compose et interprète. Mais, ingrats que nous sommes, nous l’exposons souvent au froid de l’hiver ou aux boues de la fange.

Ces belles mains délicates, ciselées comme un visage, gracieuses comme une silhouette mériteraient plus de soins.

Le retour des froids secs d’un hiver rigoureux annonce aussi celui du plaisir des beaux gants.

L’écrin d’un gant de pécari pour des mains patriciennes, doublé de cachemire ou de soie. Voilà le mariage de l’agrément et de l’élégance. La chaleur duveteuse de ces laines raffinées, la souplesse protectrice du cuir de pécari patiné par les ans.  Ces beaux gants remisés le temps de deux saisons, sortent de leur torpeur pour épouser les mains.

Bien ganté et heureux à l’abri de la bise, vous êtes maintenant parés dans l’attente du redoux. Il ne vous manque guère plus que les chaussettes Gammarelli et l’hiver pourra faire son entrée sans que sa grisaille vous atteigne.

3 réponses à “Les gants de pécari

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